Casse-Noisette ou comment vivre Noël

Quoi de mieux pour entrer dans la magie de Noël que de voir Casse-Noisette à l’opéra ? Ce ballet n’est que féérie, rêve, et retour en enfance. La seule musique de Tchaïkovski suffit pour nous emmener dans un monde plein de mystères. Dès la première note, nous entrons dans un monde où les jouets dansent avec les enfants, les parents sont heureux et les friandises sont abondantes. C’est une musique aux clochettes, harpes et hautbois aux tonalités de l’hiver dont les premiers flocons de neige nous font battre des cils.

Les décors sont tout aussi merveilleux avec en premier tableau la soirée de Noël durant laquelle tous les enfants reçoivent leurs cadeaux. Un grand sapin de Noël au pied du quel se trouve une farandole de paquets multicolores. Le réveillon se passe chez les Stahlbaum dont la maison est ornée de boiseries et de fresques. Par magie, le soldat offert à la jeune fille des Stahbaum prend vie et l’emmène dans une forêt. A travers les sapins verts, les flocons de neiges tourbillonnent. S’en suit le célèbre moment de l’opéra avec la danse des flocons. Les costumes étaient particulièrement beaux : des tutus blancs parsemés de petites boules de cotons et chaque danseuse avait une couronne de flocons de neige. Le chœur de l’opéra soutient cette valse par des voix pures et enchanteresses et nous enivre pour suivre le tourbillon des flocons. Enfin, le troisième tableau se passe au royaume des délices ; un décor époustouflant qui se compose d’une perspective sur un village construit en friandises et d’arches parsemées de bonbons. Tous les habitants du village viennent saluer et rendre hommage aux deux tourtereaux en leur offrants des pas de danses prodigieux. On se retrouve face à un défilé de costumes tous plus beaux les uns que les autres aux tons de couleurs des plus variés et strass à n’en plus finir. Une version de Casse-Noisette selon Balanchine qui laisse le rêve se réaliser et nous repartons après 2h30, des étoiles dans les yeux.